Mon activité de cueilleur d’essaim

 

  Activité en 2008

 

 

Activité des années précédentes

 

 

 

Lundi 1er septembre. Dans la matinée, appel d'une personne, à qui la mairie de Meudon a donné mes coordonnées, pour un problème de guêpes ou abeilles. Je me suis rendu sur place, Allée de Reffye, et j'ai constaté qu'il y avait 2 nids de guêpes sous le toit au niveau de 2 fenêtres du 1er étage. Le propriétaire qui avait voulu voir en passant dans les combles avait été piqué à la lèvre.

J'ai indiqué que ces guêpes, utiles par ailleurs, n'étaient absolument pas ennuyeuses car elles ne viennent pas vers les humains, en particulier à table, vers la viande ou les produits sucrés. A noter également qu'en hiver le nid est abandonné, contrairement à ce qui se passe pour des abeilles.

Les habitants de la maison on été rassurés par mes explications et ne détruirons pas les nids.


 

Jeudi 19 juin. Vers 11h appel téléphonique du Service Hygiène de la Mairie de Meudon. Il y aurait un essaim d'abeilles dans l'école Perrault-Brossolette 25-27 rue Henri IV à Meudon. Arrivé sur place on me montre un petit paquet d'une cinquantaine d'abeilles et on m'explique que les pompiers de Boulogne sont venus avant hier, ont essayé de contacter des apiculteurs (je ne dois pas figurer sur leur liste) et en désespoir de cause ont gazé un énorme essaim situé à 50cm du sol sur une clôture bordée de troènes. Effectivement le résultat est bien visible, le sol est jonché de cadavres. Vraiment dommage d'avoir fait dépenser autant d'argent à la collectivité avec pour résultat l'extermination d'un bel essaim d'abeilles alors que j'aurais pu traiter le problème gratuitement et en sauvegardant la vie des abeilles. J'ai transmis mon compte-rendu d'intervention au Service Hygiène de la Mairie de Meudon.


 

Samedi 7 juin. Vers 12h15 un voisin me téléphone pour m'informer que le long du stade René Leduc à l'angle des rues de la Belgique et du Père Brottier il y a beaucoup d'abeilles qui volent en tournant en rond et qu'il doit probablement y avoir un essaim. En effet je constate qu'il y a de nombreuses abeilles qui volent et qu'elles commencent à se regrouper au sommet du pilier d'un portail d'entrée vers les terrains de tennis. J'ai laissé l'essaim se former pendant qu'avec Pierre Sachoux on extrayait le miel de sa première hausse depuis qu'il s'est remis à l'apiculture. En milieu d'après-midi je suis monté, à l'aide d'une échelle, sur le mur attenant à ce pilier sur lequel j'ai posé ma ruchette. Les abeilles étant le long d'un mur je n'ai pas utilisé un seau pour les récupérer mais un baquet carré et une brosse en soie que l'on utilise habituellement pour chasser les abeilles des cadres. Dans le premier paquet d'abeilles récupéré il y avait la reine car les ouvrières se sont immédiatement mises en position de rappel. Comme pour celui de jeudi dernier ce sont des petites noires.

Vers 9h30 je suis monté fermer la ruchette et l'ai descendue au sol à l'aide d'une corde. Je l'ai ensuite mise en place de manière transitoire au rucher de Meudon. Comme c'est un petit essaim (probablement un essaim secondaire) j'ai mis en couvre cadre une planche percée ce qui me permettra dans quelques jours de nourrir au sirop.

Une voisine qui assistait à la capture de l'essaim a été piquée sur la main. Malgré l'élimination immédiate du dard, elle a était victime d'un choc anaphylactique qui a nécessité l'intervention du SAMU. Par mesure de prudence j'aurai dorénavant toujours sur moi, lorsque je vais voir les abeilles, une trousse ANAHELP. C'est nécessaire pour soi-même mais également pour ceux qui vous accompagnent.


 

Jeudi 5 juin. Vers 13 h je suis allé cueillir un essaim.

Comme chaque année une colonie installée dans la cheminée d'une maison située près du lycée Rabelais a essaimé. L'essaim comme chaque année également est posé dans un sapin situé dans le jardin. Il était  posé à 3 mètres de hauteur ce qui a nécessité l'utilisation d'un escabeau pour le cueillir avec un seau, avant de la transvaser dans la ruchette. La reine a été recueillie lors du premier prélèvement et les abeilles ont battu le rappel immédiatement. L'année dernière le bas de l'essaim touchait le sol. Ce sont des abeilles hybridées avec une grande majorité de petites noires.

Vers 21h30 je suis retourné sur les lieux pour fermer la ruchette que j'ai transportée et mise en transit sur le site du rucher de Chaville.


 

Mardi 3 juin. Vers 16h15 appel téléphonique d'une personne habitant près de la gare de Sèvres. Sa maison étant en cours de réfection, les ouvriers ont installé un échafaudage tout autour du bâtiment et jusqu'au niveau du toit. Ils ont constaté que des abeilles sortaient et entraient dans une cheminée. Je me suis rendu sur place et j'ai pu voir qu'effectivement il y avait une colonie installée dans une cheminée désaffectée dont le trou de sortie vertical n'est pas protégé des intempéries. Le haut des cadres arrive à environ 75 cm de la sortie de cette cheminée.

J'ai rassuré les habitants sur les dangers éventuels de cette colonie en leur indiquant qu'elle pouvait essaimer mais que cela ne présentait aucun danger pour eux-mêmes ou le voisinage..


 

Mercredi 7 mai. Suite à un appel des Services Techniques de la mairie de Meudon qui signalait un essaim d'abeilles dans l'école maternelle des Jardies au 16 de la rue Lucien Feuchot à Meudon, je suis allé sur place. Une personne mandatée par la mairie était déjà venue et avait signalé qu'il y avait un essaim dans la cheminée de la chaufferie. Il n'y avait aucun mouvement d'abeilles dans cette cheminée et en examinant tous les toits et cheminées je n'ai trouvé trace d'aucune colonie d'abeilles.

J'ai demandé ce qui faisait croire qu'il y avait un "essaim" d'abeilles dans l'école et on m'a simplement répondu que la semaine dernière deux élèves avaient été piqués. On n'a pas pu me dire si les piqûres avaient été provoquées par des abeilles ou des guêpes. Dans ces conditions on peut même imaginer qu'il puisse s'agir d'un autre insecte piqueur !


 

Dimanche 27 avril. Vers 13h30 je vais faire un tour au rucher de Meudon . En approchant des ruches j'entends un vrombissement caractéristique de nombreuses abeilles en vol. En cherchant je localise un essaim en plein milieu d'un roncier. Très inquiet je vais voir la hausse de la ruche n°2 et la constatation est sans appel. L'essaim provient de cette ruche car il n'y a plus d'abeille dans la hausse qui hier encore était noire d'abeilles.

Pendant une demi-heure j'ai coupé des ronces pour me frayer un passage jusqu'à l'essaim et je constate que l'essaim est énorme (vue de côté, vue de dessus et gros plan sur les abeilles) et ne tiendra pas dans une ruchette. Je vais donc chez moi chercher une ruche que j'ai en réserve. Le temps du trajet et de la préparation de la ruche a pris environ 3/4 d'heure. Quand je suis enfin de retour vers le roncier, très mauvaise surprise, l'essaim n'est plus là.

La ruchette que j'avais mise en place hier n'a pas intéressé les abeilles qui l'ont dédaignée.

J'ai été d'autant plus surpris par cet essaimage que le 22 avril j'avais sorti chaque cadre du corps de la ruche et vérifié qu'il n'y avait pas de cellules royales. Je n'en n'avais repéré aucune. Demain je vais l'ouvrir à nouveau pour une nouvelle inspection. Si vraiment il n'y a pas cellules royales, il faudra que j'opère un remèrage pour éviter que la colonie ne devienne bourdonneuse et vouée à la disparition. Si les cellules royales de la ruche n°5 n'ont pas encore éclos j'en prélèverai deux que je placerai sur des cadres à couvain.

Avant de quitter le rucher j'ai, sans enfumage car la manipulation était simple et les abeilles pratiquement absentes, légèrement ouvert la hausse et inspecté un cadre de rive. Il avait du miel dans les alvéoles non operculées. Après avoir tout remis en place j'ai regardé la planche d'envol et j'ai constaté qu'il y avait beaucoup d'abeilles et qu'elles battaient le rappel. Je ne comprends pas bien les raisons d'un tel comportement.


 

Jeudi 24 avril. En début d'après-midi appel téléphonique de M. Ricard employé à la mairie de Boulogne-Billancourt, en charge de tout ce qui a trait à la nature et aux animaux. Des élagueurs travaillant dans le parc Edmond de Rothschild ont assisté à la formation d'un essaim d'abeille sur une branche qu'ils devaient élaguer. Cet essaim était situé à 6 mètres de hauteur et j'ai du emprunter l'échelle des élagueurs pour pouvoir mettre mon seau de récupération sous l'essaim. Pour récupérer la quasi totalité des abeilles il a fallu refaire tomber l'essaim  à trois reprises car certaines s'envolaient pour venir ensuite se reposer sur la branche à l'endroit où se trouvait la reine. Cette reine avait été capturée et mise en ruchette avec le premier lot récupéré. Les abeilles battaient le rappel en ventilant leur phéromone sur la planche d'envol pour indiquer la présence de la reine. C'est un essaim d'apis mellifera mellifera c'est à dire l'abeille noire autochtone.

Je suis allé de suite chez Yves Gagnière et nous avons transféré l'essaim dans une de ses ruchettes. Cela lui permettra de repeupler une de ses ruches dont la colonie a péri cet hiver.


 

Dimanche 20 avril. Vers 15h30, après avoir vu que dans les cerisiers et les pommiers il y avait de nombreuses butineuses, je suis allé au rucher de Meudon pour voir l'activité sur les planches d'envol en pensant qu'elle serait très forte. Sur la ruche n°2 elle était effectivement forte mais il n'y avait que très peu de mouvement sur la ruche n°5. En regardant dans les hausses j'ai constaté une forte population pour la ruche n°2 mais une absence complète dans la ruche n°5 ce qui contrastait avec les jours précédents. J'ai de suite pensé à un essaimage et j'ai regardé dans les environs du rucher. Bien m'en a pris car il y avait un essaim dans les ronciers à 3 mètres de la ruche n°5. Il touchait presque le sol et était constitué par un mélange d'abeilles noires et d'abeilles jaunes. J'ai fait le nécessaire pour mettre cet essaim dans une ruchette que j'ai été placer au rucher de Chaville.