Mon activité de
cueilleur d’essaim
Activité en 2007
Activité des années précédentes
Mercredi 18 avril. Dans le jardin d’un particulier, rue Sorrières à
Meudon, des bourdons ont élu domicile dans le sol sous un tas de pierres avec
des sorties à hauteur d’homme, tout près d’un passage qui va de la maison au
jardin. Cela gène beaucoup les habitants compte tenu de la présence d’enfants
et d’une personne allergique. Décision est prise d’éradiquer la colonie. Pour
cela j’ai placé de l’insecticide en poudre aux entrées du terrier. Il s’agit de
petits bourdons, de la taille d’une abeille mais beaucoup plus
« dodus ».
Vendredi 27 avril. Appel téléphonique d’une personne des Services
Techniques de Chaville. Il y a un essaim posé sur un piquet de vigne près de l’Académie de
Chaville. Les abeilles sont bien regroupées et calmes. Comme l’essaim est
situé très bas, près du sol, je ne peux pas glisser ma ruchette dessous. J’ai
mis un seau sous l’essaim et secoué le cep de vigne et le poteau. Le plus gros
de l’essaim est tombé dans le seau que j’ai versé sur la ruchette. La reine y était car les abeilles ont ventilé
rapidement pour indiquer cette présence de leur reine. Dans la soirée toutes
les abeilles étaient rentrées dans la ruchette. Je l’ai fermée et mise en place
au rucher de Meudon. Je pense dans très peu de temps renforcer une de mes
ruches qui a essaimé cette année, en y ajoutant ce paquet d’abeilles.
Mardi 1er mai. En début d’après-midi, j’ai reçu un appel des Pompiers
de Paris pour un « essaim »situé contre la vitre d’un appartement au
3ème étage dans la cour intérieure d’un immeuble, rue Berthollet
dans le 5ème arrondissement de Paris (juste derrière l’hôpital du
Val de Grâce). Il s’agissait en fait d’un essaim qui venait de s’installer
entre la vitre et un « store » roulant qui monte et descend avec un
cordon situé à l’extérieur. C’était un essaim qui avait très probablement
choisi cet endroit pour s’installer et bâtir ses rayons de cire. Comme il était
exclu d’accéder à cette colonie par l’intérieur de l’appartement, les pompiers
ont installé une échelle, et m’ont « assuré » avec un baudrier et une
corde. Ne pouvant pas monter ma ruchette, j’ai récupéré les abeilles dans un
seau en m’aidant d’une balayette pour les y faire tomber. J’ai fini par monter
avec un tuyau d’arrosage pour asperger les abeilles restantes et enlever
l’odeur de la reine qui les retenait sur place. Les abeilles mouillées ne
pouvaient plus voler et sont tombées sur le seuil de la fenêtre où j’ai pu les
récupérer et les mettre dans le seau. J’ai constaté, à la manière dont les
abeilles ventilaient, que la reine était dans la ruchette que j’ai laissée en
place. Vers 22h30, je suis retourné rue Berthollet pour récupérer la ruchette
et la ramener à Meudon.
Comme j’étais très encombré
et que j’opérais à plus de 10 mètres au dessus du sol, je n’ai pas eu le loisir
de prendre des photos.
Mercredi 2 mai. Le samedi 28 avril j’avais placé l’essaim récolté
la veille dans une ruche sur 5 cadres avec une séparation.
J’ai remplacé la séparation
en bois par une feuille de papier journal et j’ai installé le nouvel essaim à
côté du précédent. Je pense qu’il va y avoir un combat des reines et que la
plus forte restera.
Lundi 7 mai. Suite à un appel de la Mairie de Meudon je suis
allé cueillir un essaim au stade de Trivaux. Cet essaim de petite taille était sur
le même petit arbre que celui que j’avais cueilli l’an dernier le mardi 30 mai.
En regardant de plus près, ce doit
être la même « famille » d’abeilles. Comme Yves Gagnaire recherchait
un essaim, je lui ai téléphoné et il est venu prendre la ruchette pleine. Il
pourra la transvaser dans une de ses ruches.
Compte tenu de la petite
taille de l’essaim il s’agit peut être d’un essaimage secondaire, donc avec une
jeune reine.
Mercredi 9 mai. En arrivant au rucher pour une visite des corps de
ruches dans le but d’éliminer les éventuelles cellules royales, j’ai vu qu’il y
avait un essaim sur un cep de vigne dans le vignoble que jouxte notre rucher.
Je suis donc revenu à Meudon pour charger une ruchette. L’essaim était facile à prendre
dans un seau que j’ai transvasé dans le ruchette. Les abeilles sont plutôt jaunes
mais je ne suis pas assez expert pour dire à quelle race elles
appartiennent. C’est le 4ème
essaim que je récupère cette année.
Mercredi 23 mai. Appel d’une personne qui a eu mon numéro de
téléphone par les pompiers. Il y a un essaim d’abeilles dans un arbre du jardin
d’un petit immeuble rue de Paris à Meudon en face la résidence « Les
Séquoïas ». On me montre en effet un essaim de petite taille situé à plus
de 6 mètres de hauteur et on me signale qu’un « apiculteur » (sic)
est venu le matin même dans une maison juste à côté. Je me renseigne auprès de
la personne qui habite la maison, et elle me confirme qu’une personne de
Nanterre est bien venue et a vu d’où sortaient les abeilles. Compte tenu de la
configuration des lieux de résidence de ces abeilles, il n’a pas pu les
atteindre et les a « traitées » avec un insecticide. Il est déjà venu
à plusieurs reprises les années précédentes. Il se fait payer (on m’a indiqué
un tarif de 300 euros) et on peut douter de l’efficacité de son traitement car
les abeilles sont toujours là ! Ne nous plaignons pas du manque
d’efficacité apparente de son intervention car cela permet aux abeilles de
continuer d’assurer la pollinisation des fleurs de Meudon.
Je n’ai pas prélevé l’essaim
que je ne pouvais pas atteindre. J’ai expliqué aux personnes présentes le
processus d’essaimage en les rassurant sur le manque d’agressivité de cet
essaim. Je pense que d’ici un jour ou deux cet essaim aura trouvé un
emplacement pour établir la colonie et qu’il aura disparu de la vue des
riverains.
Mardi 29 mai. Un essaim m’est signalé par M. Ricard, employé
municipal de Boulogne-Billancourt, en charge de tout ce qui a trait à la nature
et aux animaux. Il a eu mes coordonnées par Yves Gagnière qui était au travail
et ne pouvait pas se déplacer. C’est un petit essaim situé dans un parc public
près de la patinoire. Il était dans un résineux à 1,5 mètres du sol. Je l’ai
fait tomber dans un seau et transvasé dans une ruchette. Une ½ heure après le
transvasement j’ai fermé la ruchette et je l’ai amenée à Meudon. Les abeilles
(c’est de la petite noire) étaient très calmes.
Jeudi 31 mai. Dans l’après-midi, appel téléphonique d’une
personne pour un essaim situé dans un résineux à
50cm du sol. La ruche qui a essaimé est logée dans une cheminée d’une maison
située Avenue du Bois à Meudon. Voici ce que j’écrivais sur cette ruche l’an
dernier :
Mercredi 7
juin 2006. On me signale
un essaim d’abeilles, Avenue du Bois à Meudon, tout près du lycée Rabelais.
Lorsque j’arrive l’essaim est parti. Je constate qu’il y a une ruche sauvage
dans une cheminée désaffectée de la maison (localisation 48° 48’ 07,66 N et 2°
14’ 27,43" E). C’est très probablement cette ruche qui a produit l’essaim.
Je rassure le propriétaire concernant les nuisances possibles de cette colonie
d’abeilles dans sa cheminée.
Il semble que ce sont des hybrides de Apis Mellifera
Mellifera. Je pense utiliser cet essaim pour renforcer une ruche orpheline.
Dans la soirée, un nouvel
appel pour un essaim dans les vignes de Chaville. J’irai le cueillir demain
matin de bonne heure.
Vendredi 1er juin. Je suis allé à 8h15 cueillir l’essaim qui m’avait
été signalé la veille. De belle taille il était accroché à
un poteau de vigne. Ce sont des petites noires. J’ai eu quelques
difficultés à récupérer tout l’essaim car il était sur un poteau rigide qu’il entourait presque complètement. La
ruchette est garnie de 5 cadres gaufrés en plastique.
C’est le 3ème
essaim récupéré dans les vignes de Chaville et ils proviennent du rucher AMOP
tout proche.
Mardi 5 juin. Et voilà le 4ème essaim, et même un 5ème
(c’est un petit, probablement un 2ème essaimage) dans les vignes de
Chaville. J’ai récupéré ce 4ème essaim dans une ruchette. Je m’y
suis repris à 2 fois car lors de la première manipulation la reine n’est pas
entrée dans la ruchette ; l’essaim s’est reformé quelques rangs de vignes
plus loin. Je l’ai transvasé dans une hausse garnie de cadres gaufrés. Je le
destine à une ruche bourdonneuse de Chaville.
Jeudi 7 juin. Dans une copropriété de l’avenue Berthelot à Meudon
il existe une colonie d’abeilles installée dans une cheminée qui est commune à
plusieurs appartements. Cette cheminée est inexploitée mais les orifices au
niveau des appartements ne sont pas très étanches ce qui occasionne quelques
nuisances :
1- Présence de miel sur une étagère d’un placard
2- Présence de quelques abeilles dans un appartement.
De plus des voisins de
l’immeuble ont signalé un vol important d’abeilles vrombissantes. Probablement
un essaimage. Dans la cour, sur le sol on trouve des faux bourdons et des
abeilles avec les ailes mal formées (colonie infestée par le varroa ?).
Mon conseil à la personne
qui m’a contactée est de rendre parfaitement étanches les orifices dans les
appartements. Pour le reste les abeilles sortant et entrant dans la cheminée
par le toit de cet immeuble de 4 étages, il ne doit y avoir aucune nuisance
pour le voisinage.
Si quelqu’un trouve un
essaim, je viendrai le cueillir dès que je serai prévenu.
Au total, j’ai répertorié à
ce jour 4 « ruches sauvages » dans Meudon.
Mercredi 18 juillet. Information qui m’est communiquée par
téléphone : dans un appartement situé rue Ernest Renan à Meudon Bellevue,
inoccupé pendant un an, les ouvriers chargés de la remise en état avant
habitation ont trouvé des abeilles dans le coffre d’un volet roulant.
Constatation sur place ; ce ne sont pas des abeilles mais des guêpes (de
petite taille) qui ont fait un nid dans le coffre du volet roulant. Le
propriétaire va contacter une société spécialisée pour neutraliser ces guêpes.
Mardi 31 juillet. Appel téléphonique pour la présence d'abeilles sous
le toit d’une maison, rue Marthe Edouard à Meudon.
Le propriétaire s'est aperçu
de leur présence il y a environ une semaine. Il est possible que les abeilles
soient là depuis plus longtemps car elles sortent actuellement à l'emplacement
d'une tuile qui vient de se déplacer et de glisser jusqu'au chéneau!
Nous avons convenu qu'il les
laisser vaquer à leurs occupations, sauf si elles créent des problèmes en
pénétrant dans la maison.
Jeudi 2 août. La mairie de Meudon signale des abeilles dans un
distributeur de boissons au stade de Trivaux. Une visite sur place montre qu’il
s’agit un petit nid de guêpes polistes. Compte tenu de la présence fréquente de
personnes vers ce distributeur, j’ai détruit ce nid.
Mercredi 12 septembre. Je suis intervenu, sur appel des propriétaires, sur
le toit de leur maison car une colonie d’abeilles s’est installée dans leur
cheminée. J’aurais voulu pouvoir récupérer cette « ruche » en
endormant les abeilles et en prélevant tous les rayons construits. Malheureusement
les rayons de cire sont trop éloignés de la sortie sur le toit pour que je
puisse même les apercevoir. J’ai conseillé aux propriétaires de faire un feu de
cheminée sans trop tarder en espérant que tout le passage n’est pas obstrué.