Mon activité de
cueilleur d’essaim
Activité en 2006
Jeudi 25 mai. Aujourd’hui il a fait 18°C avec un temps couvert et
quelques averses. En visitant le rucher vers 16h30 j’ai vu qu’un essaim était
parti de la ruche n°2 et s’était posé à 5 mètres environ dans un roncier. Avec
Frank Clanet nous avons dégagé un passage dans les ronces et on a fait tomber
l’essaim dans ma ruchette n°1. On a placé momentanément cette ruchette vers les
ruches. La reine était bien dans la ruchette car les abeilles ventilaient sur
la planche d’envol, l’abdomen redressé et dirigé vers l’extérieur.
Samedi 27 mai. Avec Yves Gagnières, dans la soirée, nous sommes
allés rue Garenne aux Loges en Josas car un essaim était signalé. Il n'y avait
pas d'essaim mais une colonie installée dans une cavité d'un grand chêne. Cette
ruche "sauvage" est située à 7 mètres du sol. Aucun danger pour les
habitants de la propriété. Nous avons bien bavardé avec les propriétaires, des
personnes très sympathiques. On a pris un café et nous sommes rentrés..
bredouille...
Mardi 30 mai. Dans la matinée, je suis contacté par la Mairie de
Meudon car il y a un essaim au stade de Trivaux (localisation précise 48° 48’
11,45" N et 2° 13’ 58,55" E) . Je m’y rends en début
d’après-midi et constate que c’est un bel essaim probablement d’abeilles
italiennes, situé sur un très jeune arbre à 1,50 mètres du sol. (photo1) et (photo2). N’ayant plus de ruchette, j’ai cueilli l’essaim dans une ruchette de
Frank Clanet et tout s’est parfaitement déroulé. Il va falloir que je
construise rapidement une seconde ruchette. Compte tenu de la situation
géographique de l’emplacement de l’essaim, il ne doit pas provenir d’une ruche
« domestique », car il n’y en a pas aux alentours.
Mardi 6 juin. Une personne de Vélizy bas nous signale la présence
d’un essaim dans son jardin. Avec Nicolas Rouillard, nous nous y rendons en fin
d’après-midi. Nous arrivons trop tard, l’essaim a disparu, les éclaireuses
avaient certainement trouvé une place pour installer la colonie. La
propriétaire de l’endroit nous indique qu’il y a un second essaim sous le toit
de sa maison. En fait il s’agit d’une ruche sauvage(localisation précise 48°
47’ 43,79" N et 2° 11’ 45,24" E), qui est très probablement à
l’origine de l’essaim qui se trouvait dans son jardin. Comme les couvreurs
doivent venir travailler en août sur le toit, nous convenons d’y revenir dès
que nous serons prévenus.
La suite de cette histoire
n’est pas celle que nous espérions. Voici le message reçu de la propriétaire
des lieux.
« Triste nouvelle ; la ruche qui grandissait sous notre
toit a été détruite par les pompiers
Voici les faits : l'essaim qui s'était formé tout près et qui avait
disparu avant votre venue est réapparu quelques jours après. Il
s'est accroché sur la glycine des voisins, près de l'entrée, à hauteur
d'homme. La personne qui s'occupe des enfants a pris peur - il y avait de quoi
l'essaim était à portée de main. Elle a appelé les pompiers, et leur a
signalé qu'il y avait en face (chez-nous) depuis plusieurs semaines un nid
d'abeilles. Les pompiers m'ont vertement fait savoir que cette situation était
dangereuse pour les enfants. J'ai dit que j'avais prévenu des apiculteurs qui
récupèreraient la ruche bientôt. Ils n'ont rien voulu entendre,
considérant que pour des raisons de sécurité ils devaient
"gazer" (quel vilain mot) la ruche, ce qu'ils ont fait après avoir
détruit l'essaim.
Depuis, les réparations sur le toit ont commencé. Les ouvriers ont
trouvé encore quelques abeilles vivantes. Ils ont détruit ce qui restait de la
ruche, l'un d'eux a récupéré un pot de miel "propre" voilà !
... fin de l'histoire. »
Mercredi 7 juin. On
me signale un essaim d’abeilles, Avenue du Bois à Meudon, tout près du lycée
Rabelais. Lorsque j’arrive l’essaim est parti. Je constate qu’il y a une ruche
sauvage dans une cheminée désaffectée de la maison (localisation 48° 48’ 07,66
N et 2° 14’ 27,43" E). C’est très probablement cette ruche qui a produit
l’essaim. Je rassure le propriétaire concernant les nuisances possibles de
cette colonie d’abeilles dans sa cheminée.
Samedi 10 juin.
Appel d’une riveraine du Sentier des Voisinoux à Meudon. Elle signale un essaim
dans sa propriété. En effet il y a un essaim, mais il a trouvé un espace pour
s’établir car il est en train de pénétrer sous la toiture de la maison
(localisation 48° 48’ 52,04" N et 2° 13’ 57,78" E). Comme
précédemment, je rassure cette personne sur l’absence de nuisance de ses
nouveaux locataires. Il est possible qu’au printemps prochain, cette ruche
sauvage essaime et je propose mes services, si cela intervient, pour venir
cueillir l’essaim. Une chose est sûre, leur cerisier bénéficiera d’une bonne
pollinisation l’an prochain.
Lundi 12 juin.
Dans l’après-midi, appel téléphonique de la directrice de l’école maternelle
Ravel-Prevert, 1/3 rue Georges Millandy à Meudon la Forêt. Un essaim vient de
se mettre en grappe sur un arbre dans la cour de récréation (localisation
précise 48° 47’ 11,42" N et 2° 13’
56,71" E) (photo3). L’essaim étant assez haut, nous avons emprunté une échelle double au
gymnase tout proche. J’ai eu un peu de difficulté à sectionner la branche car
je ne dispose que d’un petit sécateur. L’essaim a été mis dans ma ruchette n°2
laissée sur place pour que toutes les abeilles se rassemblent à l’intérieur
avant la nuit. Le soir en venant récupérer la ruchette je constate qu’une
petite grappe d’abeilles est encore présente sur la branche. Comme tout est
fermé et que je ne peux emprunter à nouveau l’échelle, je retourne chez moi et
confectionne, avec des tubes en PVC se diamètres différents, une tige
télescopique à l’extrémité de laquelle je fixe avec 2 petites vis une bouteille
de 1,5 l en plastique privée de son fond. J’ai pris comme modèle le cueille
poire qu’utilisent les jardiniers. J’ai récupéré une partie des abeilles dans
cette bouteille sur laquelle j’ai mis immédiatement un morceau de tissu tenu en
place par des élastiques.
En rentrant à Meudon vers
17h45, appel sur mon portable. C’est une dame de Paris 16ème qui me
parle d’un essaim d’abeilles. Compte tenu de ses explications je lui ai dit qu’il s’agissait
certainement d’un essaim mais qui avait trouvé une cavité pour s’y installer.
Il n’y a aucun risque et aucune nuisance prévisible. Elle aura simplement des
locataires qui ne lui poseront probablement aucun problème.
Jeudi 27 juillet. Je suis appelé car une personne qui taillait une
haie s’est fait piquer par une abeille (sic). Après quelques questions j’ai des
doutes sur « l’auteur » de cette piqûre. Sur place je constate qu’il
s’agit d’un magnifique nid de guêpes bien sphérique, de la taille d’un ballon
de handball. J’ai pris rendez-vous pour y aller un soir à la tombée de la nuit.
Je pense obturer l’entrée, couper les branches sur lesquelles il est fixé, et
le déplacer dans un champ de ronces où il ne gênera personne.
Mardi 1er Août. A la tombée de la nuit, après avoir obturé
l’orifice d’entrée, j’ai désolidarisé le nid de guêpes de la haie dans laquelle
il se trouvait et je l’ai placé dans un seau et recouvert d’un linge. Je l’ai
replacé dans un roncier isolé où il ne risque pas de gêner (photo 4). Pour votre information voici ce même nid lorsqu’on a enlevé les
parois extérieures (photo 5). Il est constitué de 4 plans horizontaux alvéolés, ces plateaux de
diamètre décroissant en allant vers le bas étant reliés entre eux par un pilier
central.
Chemin faisant j’ai croisé
un beau nid de guêpes, de nature différente, où il y avait une belle activité.
On remarquait les opercules d’alvéoles en cours de désoperculation par les
guêpes prêtes à sortir (photo6).
Mercredi 2 août. Je suis appelé par le Service Hygiène de la Mairie
de Meudon car il y a, rue des Marais, une personne qui signale un essaim
d’abeilles (sic). Il s’agit en fait d’un nid de guêpe installé juste au dessus
d’une fenêtre au 3ème étage d’un immeuble d’habitation. Voici une
photo en vue de dessous (photo7). Je vais le déplacer dans un roncier où il ne risque pas de gêner.
Mercredi 27 septembre. Il y a un nid de guêpes enterré dans une pelouse de
l’Institution Saint Philippe à Meudon. Comme il est tout près d’un lieu de
passage du personnel et des élèves, on m’a demandé si je pouvais le
neutraliser. J’y suis allé le soir et j’ai bêché en espérant trouver une cavité
avec à l’intérieur un nid. Pas du tout, j’ai déterré du couvain mais il n’y a
pas de nid en boule comme je le pensais. Il semble que le couvain est disséminé
dans des galeries. J’ai donc traité à l’insecticide de jardin en poudre.
Jeudi 23 novembre. Hier les Services de Sécurité de l’Institution
Saint Philippe m’ont appelé pour neutraliser un nid de guêpes germaniques situé
le long d’un passage fréquenté par le personnel et les élèves. En début
d’après-midi, profitant d’une accalmie de la pluie qui tombait ce matin, j’ai traité
l’entrée du guêpier avec de l’insecticide. Dans 48h il ne devrait plus y avoir
de guêpes.
Lundi 27 novembre. Il y a encore des guêpes qui entrent et sortent du
trou d’entrée de leur guêpier. Jeudi dernier peu de temps après avoir mis de
l’insecticide à l’entrée, il y a eu une averse importante. Il est possible
qu’elle a tout délavé. Aujourd’hui il fait beau et j’ai remis une pincée
d’insecticide