Rucher de Meudon

 

 

Activité du rucher en 2006

 

 

Vendredi 22 décembre. J’ai récupéré les feuilles huilées que j’avais glissées sous les grilles des fonds de ruches et ruchettes. Résultats du comptage du varroa :

1-    Ruche n°1 :     47                   moyenne = 6/jour

2-    Ruche n°2 :     32                   moyenne = 5/jour

3-    Ruchette n°1 : 17                   moyenne = 3/jour

4-    Ruchette n°2 :   4                   moyenne = 0,5/jour

Les voilà ces sales bêtes. Il y a manifestement infestation. Je vais donc traiter mes ruches et ruchettes par dégouttement à l’acide oxalique, comme cela est indiqué dans le n° 931 de la revue « Abeille de France » de décembre 2006.

Pour plus d’information sur le varroa, consultez cette page d’un entomologiste sur le varroa.

 

Vendredi 15 décembre. Mise en place d’un papier blanc enduit d’huile sous la grille de fond de la ruche n°2 et des deux ruchettes. Je pourrai ainsi vérifier la présence du varroa pour tout mon cheptel du rucher de Meudon.

 

Jeudi 14 décembre. Mise en place d’un papier blanc enduit d’huile sous la grille de fond de la ruche n°1 pour comptage du varroa dans 10 jours.

 

Dimanche 10 décembre. Dans l’après-midi il fait un temps calme avec un peu de soleil, ce qui me décide à visiter le rucher pour apprécier l’activité des ruches. J’ai regardé si les abeilles avaient consommé le candi mis en place le 21 novembre. On constate que seule la ruche n°2 n’a pas consommé. Le résultat se constate sur les photos.

1-    Ruche n°1

2-    Ruche n°2

3-    Ruchette n°1

4-    Ruchette n°2

Sur la planche d’envol de la Ruche n°2 il y avait quelques abeilles très engourdies, dont certaines paraissaient mal formées.

Après vous avoir montré ce que je donne à manger aux abeilles, et pour être complet, voici un échantillon de ce qu’elles m’ont donné : Pots de miel.

Vous remarquerez que la provenance et la date de récolte sont notées sur les étiquettes. En effet lors que j’effectue les extractions, je ne mélange pas les miels (exception faite pour le miel provenant de désoperculation).

 

Lundi 27 novembre. Il fait doux (14°C), soleil et il y a très peu de vent. Dans toutes les ruches et ruchettes les abeilles sont actives. Certaines ramènent du pollen (exclusivement du pollen blanc). Je ne sais pas si elles trouvent encore à butiner mais vont et viennent très affairées !

 

Mardi 21 novembre. Sur les conseils de mes collègues apiculteurs qui ont constaté d’une façon générale que les colonies avaient bien entamé leur stock de miel, j’ai mis en place des pains de candi dans les deux ruches et les deux ruchettes. J’ai fait l’opération le soir vers 17h30, il faisait presque nuit et la température était de 7°C. Je n’ai pas eu à ouvrir la ruche, j’ai simplement enlevé le bouchon sur le trou d’alimentation situé dans la planche plafond, posé le pain de candi dessus, et mis en place une hausse vide dans laquelle j’ai inséré une plaque de mousse en polyuréthane comme isolant. Voilà mes 4 colonies de Meudon parées pour l’hiver.

 

Lundi 30 octobre. Aujourd’hui il fait un beau soleil, la température est douce et il n’y a pas de vent. Les butineuses vont et viennent. Elles rentrent du pollen. Le froid est annoncé pour mercredi prochain et c’est probablement les dernières rentrées auxquelles on peut assister. Par ces temps cléments il y a encore de belles fleurs bien épanouies : en exemple cette fleur d’onagre bisannuelle (photo22).

 

Lundi 9 octobre. Il fait doux (~18°) avec quelques timides apparitions du soleil. J’en profite pour aller voir l’activité des abeilles. Sur le lierre, ça butine et récolte du pollen. Au rucher il y a du mouvement. Elles ramènent du pollen de couleurs différentes. J’ai pris quelques photos.

Ruchette n°1 : belle activité avec du pollen jaune orangé (photo17)

Ruchette n°2 : du pollen blanc (photo18)  et jaune orangé (photo19)

Ruche n°1 : du pollen « rose bonbon » (photo20)

Ruche n°2 : du pollen jaune et jaune orangé  (photo21)

 

Jeudi 5 octobre. Avec l’aide de Nicolas Rouillard, j’ai visité les ruches 1 et 2. Dans la ruche n°1 le cadre de rive droite n’est pas bâti. Dans la ruche n°2, il y a du couvain mais il n’est pas sur les cadres du centre mais déporté sur ceux de gauche. C’est pour cela que lors de ma dernière visite je n’avais pas vu de couvain (je n’avais regardé qu’un cadre du centre). Me voilà donc un peu rassuré.

 

Lundi 25 septembre. Le nourrisseur restant et les hausses à lécher ont été retirés. J’ai regardé quelques cadres de la ruche n°2. Il se confirme qu’il n’y a pas beaucoup de couvain. Rien sur les deux cadres du centre (sinon du miel stocké) et un peu sur les cadres suivants, mais dispersé. Je vais consulter mes collègues pour savoir ce qu’il convient de faire.

 

Samedi 23 septembre. En début d’après-midi, visite des ruches et ruchettes. Les nourrisseurs sont déjà vides, enfin presque car comme la ruche penche un peu, les abeilles ne peuvent pas boire la totalité. J’ai complété le nourrisseur de la ruche n°2 (celle dans laquelle je n’ai pas vu de couvain) avec les reliquats des 3 autres nourrisseurs. D’autre part j’ai mis à lécher une hausse sur la ruche n°1 et sur la ruchette n°2 que je prévois de ne laisser en place que 24 à 48 heures pour éviter qu’elles ne rechargent du miel.

Il y a quelques jours j’ai extrait du miel, environ 9 kg, sur hausse de ruche et ruchette. Le matériel (extracteur et désoperculateur (photo16)) était encore imprégné de cire et miel. Je l’ai exposé en début d’après-midi dans le jardin de notre immeuble. Très rapidement il y a eu foule d’abeilles et ce soir tout était bien nettoyé. Je vais récupérer la cire et passer le nettoyeur haute pression avant le stockage pour l’hiver.

 

Jeudi 21 septembre. J’ai préparé du sirop avec de l’eau, du sucre, du miel et de l’Apiforme (9,5 ml d’Apiforme pour 1,5 litres de sirop) et cet après-midi je suis allé installer les nourrisseurs.

J’en ai profité pour visiter rapidement le corps de ruche, en sortant un seul cadre prélevé au centre. Heureuse surprise, les ruchettes 1 et 2 et la ruche n°1 ont un couvain superbe ; les ¾ inférieurs du cadre sont occupés par du couvain operculé. Le haut du cadre est rempli de miel dans des alvéoles operculées. On se rend compte que les corps de ruche et ruchettes sont pleins de réserves (même les cadres de rive de la ruche n°1 qui n’étaient pas bâtis lors de ma dernière visite, sont maintenant bien pleins). Par contre la ruche n°2 n’a pas de couvain dans le cadre central visité. Elle est pourtant bien chargée en réserves (à suivre).

 

Lundi 18 septembre. De retour de 15 jours de voyage, j’ai été enlever les hausses installées sur les 2 ruches et les 2 ruchettes. Je vais pourvoir récolter encore un peu de miel. Dans la hausse de la ruchette n°1, le cadre bâti que j’avais mis en place contient plus de 2,5 kg de miel. Les autres cadres ont été bâtis et contiennent un peu de miel. Par contre sur la ruchette n°2 elles n’ont pas bâti du tout. Elles ont simplement fixé les plaques de cire sur les cadres.

Je vais nourrir avec du sirop, extraire le miel et ensuite donner les cadres à lécher.

 

Mercredi 16 août. Visite du rucher avec Frank Clanet qui vient d’installer une ruche avec une colonie d’abeilles Buckfast. Pour mes ruches et ruchettes, rien à signaler : Il n’y a pratiquement pas d’activité dans les hausses laissées en place. Il va falloir que je les enlève bientôt et que je donne du sirop avec l’Apiforme pour activer la ponte et traiter contre le varroa.

 

Jeudi 20 juillet. J’ai remis en place les hausses extraites pour que les abeilles les lèchent, refassent les alvéoles et éventuellement stockent du miel d’ici à la deuxième quinzaine d’août. J’ai enlevé le deuxième jeu de hausse pour le stocker en attendant l’an prochain.

- Ruchette n°1 : dans la hausse, un cadre (celui qui était bâti) est plein de miel. Elles ont bien commencé à bâtir les autres cadres et il y a déjà un peu de miel qui y est stocké.

- Ruchette n°2 : les 5 cadres du corps sont complètement bâtis. Je viens de confectionner une hausse pour cette ruchette (avec des cadres non bâtis). Je l’ai mise en place pour qu’elles puissent stocker un peu de miel.

Vu la vitesse avec laquelle la colonie a bâti et rempli le corps de cette ruchette, je pense qu’il s’agissait d’un essaim provenant d’un deuxième essaimage avec une jeune reine.

Dans le jardin d’un voisin j’ai mis un seau contenant les déchets de désoperculation. C’est à 140 mètres du rucher. Les abeilles ont rapidement trouvé cette source d’approvisionnement en miel. En voici une illustration (photo15).

 

Mardi 18 juillet. Récupération des deux hausses. Celle de la ruche n°2 est assez remplie mais celle de la ruche n°1 n’a que 3 cadres complètement operculés. Je vais extraire en prenant soin de séparer le miel des cadres non operculés, à consommer rapidement avant qu’il ne fermente.

Le total de l’extraction fait 17 kg …., une misère !!! L’an dernier la première hausse que j’avais récoltée avait donné le même poids de miel. Les cadres cette année étaient bien moins remplis.

 

Lundi 17 juillet. Visite au rucher pour voir où en sont les hausses. Les deuxièmes hausses sur les ruches 1 et 2 ne sont pas du tout bâties. Les abeilles ont simplement fait le joint entre les plaques de cire et les montants des cadres. Je mets en place les chasse-abeilles pour récupérer les hausses avec le miel.

 

Jeudi 29 juin. Les hausses en place sur les ruches n°1 et n°2 ne sont pas complètement remplies, mais comme nous partons demain en Espagne pour plus de 15 jours, j’ai placé une deuxième hausse (toute neuve, avec des cadres non bâtis) sur chacune des ruches. La floraison des tilleuls et des ronces est finie et si elles stockent du miel, ce sera probablement en provenance des châtaigniers.

 

Vendredi 23 juin. Visite des ruches sans ouvrir, en regardant à travers les plaques de plexiglas.

- Ruche n°1 : ça y est, les butineuses sont de nouveau à l’ouvrage dans la hausse

- Ruche n°2 : il y a une bonne activité dans la hausse

- Ruchette n°1 : Il n’y a pour le moment que quelques ouvrières dans la hausse. Le gros de la troupe doit être occupé à terminer le remplissage des cadres du corps.

- Ruchette n°2 : les 5 cadres sont pratiquement bâtis. L’activité sur la planche d’envol est très importante avec une forte entrée de pollen. C’est très bon signe.

 

Lundi 19 juin. J’ai placé sur la ruchette n°1 une grille à reine et une hausse. Contrairement à ce que je pensais faire, les cadres ne sont pas bâtis car ceux que j’avais récupérés sont « difformes » avec aussi de la moisissure. J’espère que cette hausse sera bâtie et pleine lorsque je rentrerai d’Espagne dans la 2ème quinzaine de juillet.

J’ai ouvert la ruche n°1 qui me donnait quelques soucis car il y avait très peu d’ouvrières visibles. Le but était donc de voir s’il y avait une reine et si elle était féconde. Je n’ai pas vu la reine mais les cadres étaient couverts de couvain d’ouvrières operculé. Un petit carré bien localisé, de 10 x 10 cm est du couvain de faux-bourdons. J’ai donc refermé la ruche, rassuré. La colonie devrait être beaucoup plus nombreuse à très court terme.

 

Vendredi 16 juin. Ce soir je suis allé vérifier que tout se passait bien au rucher. En contrôlant la ruchette n°1 je constate que les 5 cadres sont complètement bâtis. Il a suffit de 3 semaines pour que l’essaim bâtisse les 5 cadres disponibles. Il y a très probablement du couvain car les butineuses rentrent du pollen. Fin de semaine prochaine je poserai une hausse sur grille à reine.

 

Lundi 12 juin. Dans la soirée je mets en place ma ruchette n°2 contenant un essaim que je viens de cueillir à l’école maternelle Ravel-Prevert, 1/3 rue Georges Millandy à Meudon la Forêt.

 

Dimanche 11 juin. Visite des ruches en début d’après-midi. Il fait très chaud, sans aucun vent et il y a une bonne activité. Une chose remarquable est que l’activité de la ruchette occupée depuis le jeudi 25 mai est environ 3 fois plus forte que celle des ruches. Les cadres de cette ruchette n’étaient pas bâtis. Comme j’ai mis une plaque de plexiglas sur le dessus, je peux sans déranger l’activité mesurer l’avancement de la construction. Aujourd’hui il y a 3,5 cadres bâtis sur 5. Je pense que dans peu de temps la ruchette sera pleine et je viens de fabriquer une demi hausse que je mettrai en place lorsque je constaterai que le besoin s’en fait sentir (je pense que cela se produira avant 2 semaines). Comme les abeilles auront beaucoup bâti pour le corps de ruchette, je garnirai cette demi hausse avec des cadres bâtis.

 

Mercredi 7 juin. Dans l’après-midi, l’activité des ruches est importante. Il y a aussi de nombreux faux-bourdons qui vont et viennent en volant vers la planche d’envol. Les ronciers sont couverts de fleurs et les butineuses s’en donnent à chœur joie. Les acacias ont perdu leurs fleurs, il n’y a donc plus rien à butiner vers eux.

A 21h30 il fait encore jour et il y a toujours des butineuses sur les fleurs de ronciers

 

Mardi 30 mai. Dans la soirée, je mets en place la ruchette de Franck Clanet dans laquelle j’ai cueilli un essaim au stade de Trivaux à Meudon.

 

Jeudi 25 mai. Aujourd’hui il a fait 18°C avec un temps couvert et quelques averses. En visitant le rucher vers 16h30 j’ai vu qu’un essaim était parti de la ruche n°2 et s’était posé à 5 mètres environ dans un roncier. Avec Frank Clanet nous avons dégagé un passage dans les ronces et on a fait tomber l’essaim dans ma ruchette n°1. On a placé momentanément cette ruchette vers les ruches. La reine était bien dans la ruchette car les abeilles ventilaient sur la planche d’envol, l’abdomen redressé et dirigé vers l’extérieur.

 

Mercredi 24 mai. La température est toujours assez basse. Cet après-midi elle n’est que de 17°C environ et une visite vers 16h30 au rucher montre qu’il y a quand même une bonne activité. A noter que ce ne sont pas les butineuses mais les faux-bourdons qui sont très nombreux. On les reconnaît bien à leur grande taille, leurs yeux très importants et leurs longues pattes arrières « traînantes » à la verticale (photo11).

 

Jeudi 18 mai. Après une absence de deux semaines en Toscane et Ombrie, nous voilà de retour. Très rapidement une visite au rucher. L’herbe que j’avais fauchée avant de partir a bien repoussé, il va falloir la recouper. La ruche n°1 a manifestement essaimé car l’activité est réduite et le nombre d’abeilles dans la ruche a beaucoup diminué. Je remarque également que dans la ruche n°2 le travail des butineuses dans la hausse est très ralenti par rapport à ce qui se passait il y a un peu plus de 2 semaines. Sur les conseil de Frank Clanet, le responsable du rucher, j’ai installé à une dizaine de mètres, juste en face des ruches, une ruchette qui devrait attirer les futurs essaims (photo10). Il reste à tapisser cette ruchette d’attire-essaim (un produit qui les attire) ou de frotter les parois intérieures avec des feuilles de fèves (elles sont aussi attirées par cette odeur).

 

Jeudi 27 avril. Dans la hausse de la ruche n°2 il n’y a pas beaucoup d’abeilles. Par contre dans celle de la ruche n°1 il y a une forte concentration d’abeilles sur les 2 premiers cadres de rive. J’y ai même aperçu quelques cellules operculées ; elles doivent stocker du miel. Pour me permettre de voir ce qui se passe sans déranger les butineuses, la hausse est couverte avec une plaque de plexiglas. Je n’ai qu’à enlever le toit et je vois ce qui se passe dans la hausse.

Tout près des ruches il y avait un très jeune renard mort. J’ai creusé un trou et je l’ai enterré.

Au niveau de la végétation, les acacias (de leur vrai nom robiniers) commencent à avoir des feuilles. Dans 15 jours à trois semaines il va y avoir la floraison et j’espère qu’il ne pleuvra pas et que les abeilles pourront butiner ces magnifiques fleurs qui donnent un si bon miel.

Toujours pas d’essaim en vue dans la ruche n°1. Je me demande si les reines à naître ou déjà nées ne vont pas tuer l’ancienne reine et éviter ainsi l’essaimage. A suivre….

 

Vendredi 21 avril. Mise en place, sur les deux ruches d’une grille à reine et d’une hausse. Sur la ruche n°1, les abeilles sont nombreuses sur la planche d’envol et sur la façade. Cela annonce un essaimage qui ne va pas tarder. J’ai déjà fabriqué  une ruchette, il ne me reste plus qu’à garnir les 5 cadres avec des feuilles de cire gaufrées.

L’activité est toujours importante avec beaucoup de rentrée de pollen.

J’ai prévu de passer voir les ruches chaque jour en tout début d’après-midi puisque l’essaim part en général en milieu de journée et qu’il se pose à proximité

Mardi 18 avril. Avec Frank Clanet, nous avons fait la visite de printemps. Dans la ruche de l’AMOP, la colonie et faible mais il y a du couvain et il va falloir attendre que la colonie se renforce. Frank va leur donner du sirop pour pousser l’activité de ponte de la reine.

Ma ruche n°1 qui est très active est pratiquement pleine (il ne reste qu’un cadre de rive qui n’et pas encore bâti. Par contre le couvain est abondant (photo6) et il y a même risque d’essaimage car il y a des cellules de reine (photo7).

Ma ruche n°2 est également pratiquement pleine avec un très beau couvain (photo8) et (photo9). Je ne dois pas tarder à mettre une hausse.

Concernant le traitement contre le varroa, voici ce qui a été fait :

A l’automne, ruche n°1 avec languettes d’Apiguard et ruche n°2 avec de l’Apiforme dans le sirop.

Au début avril, ruches 1 et 2 traitées avec Apiforme dans le sirop. La ruche n° 2 n’a connu que l’Apiforme et ne semble pas souffrir des attaques du varroa.

Pour le nourrissage, en plus du sirop d’automne et de printemps, chaque ruche a eu à sa disposition fin décembre un pain de candi de 2,5 kg. La colonie de la ruche n°1 a pratiquement tout consommé, alors que la colonie de la ruche n°2 n’y a pratiquement pas touché. J’avais bien remarqué en fin d’automne que cette ruche n°2 était pleine de réserves.

 

Mercredi 5 avril. Je suis allé vérifier que les deux colonies consomment le sirop. C’est bien le cas et elles en ont certainement besoin avec le froid de ces jours-ci. Il y a quelques jours j’avais remarqué de nombreuses abeilles sur le talus de terre, bien ensoleillé, situé à 4 mètres de la planche d’envol des ruches. Je pensais qu’il s’agissait d’abeilles de nos colonies qui se chauffaient au soleil. Un doute m’a quand même effleuré et je suis allé y voir de plus près. Oh… surprise ! Il ne s’agit pas de « nos abeilles » mais d’une race différente qui est terrassière. Elle ressemble à  la petite noire, mais est légèrement plus grosse, ses ailes sont plus longues que son abdomen, ses antennes sont plus fortes, ses yeux plus proéminents et ses poils plus longs. Elles ont creusé des galeries et on les voit entrer et sortir. Tout ce petit monde a l’air de bien s’entendre avec les colonies des ruches toutes proches…. mais attention qu’elles ne viennent pas piller les ruches ! J’ai pris quelques photos (Album abeilles terrassières).

 

Dimanche 2 avril. La ruche n°1 n’a pas encore commencé à boire son sirop. Par contre les abeilles de la ruche n°2 sont à l’œuvre et on l’air de trouver ce sirop à leur goût (photo5).

 

Samedi 1er avril. Hier soir je suis allé au rucher récupérer le candi qui n’était pas consommé (ruche n°2) et aujourd’hui je l’ai dilué pour faire un sirop dans lequel j’ai mis la dose dApiforme recommandée (9 ml pour 1,5 litre de sirop). Ce soir j’irai mettre en place sur les deux ruches les nourrisseurs avec le sirop. Les abeilles sont actives (Vidéo)

 

Mercredi 29 mars. Je suis allé au rucher pour couper quelques ronces qui ont tendance à tout envahir. J’en ai profité pour prendre une photo du rucher (photo4).

Il y a 4 ruches ; celle de gauche appartient à l’AMOP avec une colonie de  « apis melliffera carnica », la suivante est à Frank Clanet (vide pour le moment), la 3ème est ma ruche n°2 avec un colonie de « apis melliffera mellifera » et la 4ème est ma ruche n°1 également avec une colonie de « apis melliffera mellifera ». Cette dernière ruche doit être déplacée au rucher de Chaville, dès que les Services municipaux de cette ville auront clos le terrain mis à la disposition de l’AMOP.

En arrière plan, c’est dans l’immeuble avec le toit à la Mansard en zinc que j’habite. Je réside donc à proximité du rucher (145 mètres à vol d’abeille !).

 

Dimanche 26 mars, ça y est la température a bien monté. Il fait 18°C l’après-midi et les butineuses sont actives. Elles ramènent beaucoup de pollen ce qui est rassurant car c’est un signe qu’il y a du couvain et des larves à nourrir (photo3).

 

Lundi 20 mars, nettoyage des fonds de ruche, Nous n'avons pas ouvert le toit du corps de ruche car il fait trop froid. Nous constatons quand même que les colonies ont l'air actives (tant sur mes 2 ruches que sur la ruche de l'AMOP) et ont passé correctement l'hiver. A suivre…pour confirmer.

Le candi de la ruche n°1 a été pratiquement tout consommé. J'avais noté en fin d'automne que tous les cadres du corps de ruche n'étaient pas garnis de miel.

Le candi de la ruche n°2 n'a pratiquement pas été entamé. Il semble que les réserves accumulées en automne ont été suffisantes.

 

Samedi 25 février.

Le temps a été maussade depuis le début d’année. Il a fait froid pendant tout le mois de février. Certaines colonies, qui manquaient de réserve, ont bien entamé le candi mis à leur disposition (photo1).

En mars, malgré des gelées nocturnes et une température diurne très basse pour la saison, les abeilles, encore engourdies sortent lorsqu’il y a du soleil (photo2).