Rucher de Chaville

 

 

Activité du rucher de Chaville en 2007

 

 

Mercredi 3 janvier. Traitement par dégouttement de 50cm3 de solution sucrée d’acide oxalique de la ruche 3.

 

Lundi 19 février. Mise en place de la ruche n°1 en provenance du rucher de Meudon. J’ai donc maintenant à Chaville deux ruches, la n°1 et la n°3.

 

Lundi 12 mars. Sur les ruches n°1 et 3, pose d’un nourrisseur avec 2 litres de sirop et sa dose d’Apiforme. Les abeilles allaient et venaient mais n’étaient pas très actives.

J’ai réglé portail d’entrée et j’ai vu deux personnes de la mairie de Chaville qui travaillaient dans les vignes vers les ruches. Elles vont redresser le poteau qui tient les gonds en le solidarisant avec un poteau de la clôture de la vigne.

 

Lundi 26 mars. Sur les ruches 1 et 3, mise en place d’une feuille plastique sur les cadres du corps en laissant libres 2 travées sur chaque rive. Pose d’une hausse avec des cadres bâtis à l’exception des cadres 2, 3, 7 et 8 qui ont de la cire gaufrée.

Les colonies sont assez vigoureuses.

 

Lundi 2 avril. Une visite des planches de vol montre que les abeilles ne sont pas très actives. Il est 16h00, il fait soleil, il n’y a pas de vent et la température est d’environ 18°C. A travers le plexiglas j’ai regardé les cadres des hausses et je remarque une très faible fréquentation.

 

Jeudi 12 avril. A 10h00, visite avec Frank Clanet et Brigitte Labelle.

Visite et nettoyage des fonds de ruche AMOP. Les corps contiennent beaucoup de propolis et on n’arrive pas à sortir les cadres sans les abîmer. Seuls les cadres avec clous résistent à la manipulation. Une des colonies n’avait pas encore bu son sirop. Les ruches sont en assez mauvais état et il va falloir envisager de les entretenir ou de les changer. On n’a pas mis de hausse.

Concernant mes ruches, la n°1 est bien active et les abeilles sont nombreuses à travailler dans la hausse. La ruche n°3 (celle qui vient de Jouy et qui a été occupée par un essaim fourni par Ugo Cantagalli) est faible. Un cadre de rive du corps n’est pas encore bâti.

 

Jeudi 19 avril. A 10h00, visite avec Frank Clanet.

Dans les hausses des deux ruches n°1 et 3, il y a une bonne activité. Les cadres qui étaient gaufrés ne sont pas tout à fait finis de construire. Je remarque que les abeilles bâtissent les alvéoles et y stockent le miel dès le début de la construction. Elles n’attendent pas que l’alvéole soit finie pour commencer à y entreposer le miel. Il y a déjà une bonne quantité de miel stocké mais comme les alvéoles sont très peu operculé, je n’ai pas mis les deuxièmes hausses.

On a mis en place 3 piquets métalliques pour délimiter la zone à tondre par les services techniques de la ville.

 

Mardi 24 avril. Visite pour éviter un essaimage.

Ruche n°3 : Il y a peu d’activité sur la planche de vol. En ouvrant la ruche j’ai trouvé de vieilles cellules royales vides. Ce sont des cellules qui sont très allongées, de couleur sombre et il n’y a pas de larve à l’intérieur. C’est très certainement des cellules dont les larves ont été tuées par une reine qui venait d’éclore. J’arrive trop tard, la population d’abeilles dans la ruche n’est pas très importante, il y a eu manifestement un essaimage.

Ruche n°1 : Assez forte activité sur la planche de vol. En visitant le corps de la ruche j’ai trouvé et détruit 5 cellules royales avec des larves à l’intérieur. C’est donc la seule de mes 4 ruches qui n’a pas essaimé. J’ai trouvé du couvain dans la hausse dont les cadres ne sont pas tous complètement bâtis.

 

Jeudi 3 mai. Visite des hausses et des corps de ruche pour vérifier la présence de cellules royales.

J’ai trouvé dans la ruche n°3 de vieilles cellules royales vides que je n’avais pas décelées lors de ma dernière visite, ce qui confirme qu’il y a eu un essaimage.

Dans la ruche n°1 j’ai trouvé et détruit une cellule royale avec une chrysalide sur un cadre de hausse. Ceci me confirme la difficulté à déceler toutes les cellules royales qui sont souvent cachées sous un amas d’abeilles. A l’avenir je redoublerai d’attention lors de mes contrôles.

Dans les hausses des 2 ruches, j’ai prélevé au total 6 cadres remplis de miel et operculés en vue d’une prochaine extraction. J’ai mis à leur place des cadres gaufrés.

Après extraction j’ai obtenu 8,000 kg de miel.

 

 

Mercredi 9 mai. Visite des hausses et des corps de ruche pour vérifier la présence de cellules royales.

Je n’ai trouvé que des vieilles cellules vides.

Ruche n°1 : Mise en place d’une hausse à lécher.

Ruche n°3 : Mise en place d’une hausse avec cadres gaufrés.

 

Mercredi 23 mai. Après une semaine d’absence pour un voyage en Sardaigne, visite des 2 ruches. Les colonies sont assez importantes mais il n’y a aucun couvain dans les ruches. J’envisage de leur ajouter un essaim quand j’en aurai un disponible.

 

Vendredi 1er juin. J’ai placé sur la hausse de la ruche n°3, une feuille de journal et une hausse garnie de cadres gaufrés et d’un essaim récupéré hier à Meudon. J’espère ainsi renforcer la colonie qui avait essaimé et dans laquelle je n’avais pas vu de couvain lors de ma dernière visite.

 

Samedi 2 juin. Ce matin il y avait une manifestation qui concernait le vignoble de Chaville. En tant que voisin immédiat avec notre rucher, avec Brigitte Labelle, nous y avons participé en affichant les panneaux AMOP et en renseignant les visiteurs sur la vie des abeilles. Nous avons eu la visite de M. Levain maire de Chaville et de plusieurs de ses adjoints. Ils m’ont demandé si la Mairie de Meudon avait mis aussi un terrain à notre disposition ; ils ont été très étonnés qu’il n’en soit rien compte tenu des superficies gérées par la Mairie de Meudon. Vers 11h45 il y a eu un essaimage depuis ma ruche n°3. Autant dire que la manipulation faite hier sur cette ruche a été un échec… on apprend, on apprend !!!! Un bel essaim meudonnais de perdu.

 

Mercredi 6 juin. Riche de l’expérience de l’essaim meudonnais perdu, j’ai opéré différemment pour ajouter l’essaim (récupéré hier dans la vigne) à ma ruche n°1 bourdonneuse. L’essaim est placé dans une hausse, celle-ci est posée sur la ruche après y avoir intercalé un grillage de manière que les abeilles se « sentent » mais ne puissent pas se mélanger. Je vais les laisser ainsi 48h et j’enlèverai la grille en espérant que cette période d’acclimatation évitera que l’essaim ne s’en aille comme cela a été le cas sur la ruche n°3.

 

Jeudi 7 juin. En fin de soirée j’ai enlevé la grille de séparation et mis à la place un chasse-abeille. De cette manière les abeilles pourront descendre dans la ruche et sans pouvoir remonter et laisser ainsi la hausse bien vide.

 

Vendredi 8 juin. Ce matin j’ai enlevé la hausse (qui avait contenu l’essaim) et le chasse-abeille. Les abeilles étaient toutes descendues et la hausse était complètement vide.

J’ai constaté qu’il y avait des larves de faux-bourdon dans l’herbe, devant la planche de vol. J’ai même assisté à une scène inédite pour moi : une ouvrière sortant de la ruche avec une larve de faux bourdon qu’elle a abandonné dans l’herbe. Est-ce un bon signe ? Peut-être que la présence d’une reine les a décidées à faire le ménage dans la ruche ! A suivre …..

 

Jeudi 21 juin. Prélèvement d’une hausse de chaque ruche pour extraction. J’ai récolté 24kg de miel. Autant dire que les hausses n’étaient pas très pleines. Après récolte, je n’ai pas remis les hausses à lécher. Chaque ruche est donc surmontée d’une seule hausse partiellement  remplie de miel.

 

Mardi 17 juillet. Les abeilles n’ont pratiquement pas stocké de miel depuis la dernière visite qui date de presque un mois. Faible activité sur la planche de vol.

 

Lundi 27 août. Je suis allé placer des chasse-abeilles sur les deux ruches. J’en ai profité pour visiter les corps de ruche. La ruche n°3 a un peu de couvain.

La ruche n°1 est très peu peuplée et bourdonneuse. L’ajout d’un essaim tenté le 6 juin est un échec ; cela confirme ce que j’ai lu, à savoir que quand une colonie n’a plus de reine depuis un certain temps il est quasiment impossible d’introduire une reine.

 

Mardi 28 août. J’ai récupéré les hausses mais il n’y a pratiquement pas de miel. Elles n’ont rien stocké depuis le 21 juin.

 

Mercredi 12 septembre. J’ai commencé le nourrissage stimulant en leur donnant 1 litre de sirop. Je ne leur donnerai pas chaque jour une faible quantité pour éviter des déplacements. J’ai prévu de leur administrer 1 litre de sirop par semaine pendant 3 semaines.

 

Dimanche 16 septembre.

Ruche n°3 : j’ai mis 2 lanières d’Apistan et 1 litre de sirop de stimulation.

Ruche n°1 : Je l’ai fermée et ramenée à Meudon. Demain je vais vérifier qu’il n’y a toujours pas de couvain d’ouvrières et si c’est bien le cas, les endormir et les déposer dans l’herbe. Les ouvrières devraient aller chercher des ruches pour se faire héberger.

 

Samedi 22 septembre. Approvisionnement du nourrisseur avec 1 litre de sirop. Bonne activité sur la planche de vol avec beaucoup de rentrée de pollen.

 

Lundi 1er octobre. Approvisionnement du nourrisseur avec 1 litre de sirop. Bonne activité de toutes les ruches et ruchette. Sur ma ruche je n’ai pas noté de rentrée significative de pollen.

J’ai fauché le sentier d’accès et la partie située entre les ruches et les piquets métalliques.

 

Vendredi 12 octobre. Sur les parpaings laissés libres par le ruche n°1 j’ai placé la ruche n°4 en provenance du rucher de Jouy en Josas.

 

Lundi 15 octobre. Sur la ruche n°3 j’ai mis une hausse à lécher. Cette hausse provient d’un regroupement des cadres de hausses qui avaient été mis à lécher sur les ruches de Meudon et dans lesquels il restait du miel.

 

Mercredi 18 octobre. Je suis allé récupérer la hausse que j’avais mise à lécher sur la ruche n°3. Il reste encore du miel dans quelques rayons et je l’ai mise à lécher dans le jardin de mon immeuble. Malgré le froid (env. 12°C) les abeilles sont venues de suite pour « nettoyer » la hausse. Il faut préciser qu’il fait soleil et que la hausse est ainsi réchauffée.

 

Samedi 20 octobre. Mise en place de planchette de fond de ruche ce qui évitera les courants d’air alors qu’il y a encore du couvain.

 

Dimanche 4 novembre. Visite d’automne avec retrait des lanières Apistan. Comme à Meudon, tout semble bien en état et il y a très peu de varroa tombé sur la planchette sous la grille du fond de corps de ruche.

 

Dimanche 11 novembre. Il ne doit plus rester beaucoup de couvain et compte tenu que les abeilles craignent plus l’humidité que le froid j’ai enlevé les planchettes de fond de corps de ruche pour faciliter la ventilation.

 

Lundi 19 novembre. Mise en place de panneau en mousse de polyuréthane sous le toit des ruches pour diminuer les déperditions de chaleur.

 

Samedi 14 décembre. Sur les planchettes situées sous les ruches il n'y a que très peu de varroa qui est tombé (moins d'un varroa/jour). J'ai nettoyé les planches et je les ai remises en place.

 

Mercredi 26 décembre. Contrôle du varroa tombé sur les planchettes = nettement moins de 1 individu/jour. Je ne traiterai donc pas par dégouttement à l'acide oxalique cette année.

Ruche n°4 : il semble que la colonie est faible car les chutes de cire ne sont que sur trois travées.

Ruche n°3 : la colonie doit être assez forte car les chutes de cire sont sur 5 travées.

Je ne remets pas les planchettes, je laisse la grille de fond à l'air libre pour assurer une bonne ventilation dans le corps de ruche.

 

Lundi 31 décembre. Frank Clanet qui est passé cet après-midi au rucher a noté qu'il y avait des allées et venues d'abeilles dans mes 2 ruches. Très probablement des vols de propreté.